Les lettres PCR signifient Paris Chill Racing. Tout a commencé avec le mouvement à vitesse fixe. Comme les vélos à pignon fixe ont gagné en popularité à Paris en 2010, nous avons décidé de commencer les sorties en groupe le mercredi soir.

Chill s'opposait au cyclisme professionnel, préférant rouler pour le plaisir plutôt que pour la course. Au début, c'était une bonne excuse pour boire des bières, parler de vélos et faire une sortie dans la ville.

Ce collectif a beaucoup évolué depuis, devenant de plus en plus grand, mais le principe reste le même : s'amuser à vélo, quel que soit le vélo, le trajet et les personnes avec qui on roule.

PCR organise des événements depuis maintenant près de neuf ans. Courses d'Alleycat, course d'ultra alleycat, cyclocross, sorties sociales en groupe, bingo... oui bingo.

PCR rassemble la communauté cycliste urbaine française, des passionnés et des amis, utilisant l'espace public pour créer un collectif de gens libres.

Nous aimons toujours rouler dans les rues de Paris ou d'autres grandes villes. Mais dès que l'on peut s'évader de la ville pour une journée, un week-end ou même une semaine, on essaie de découvrir de nouveaux horizons, que l'on ne peut atteindre qu'en empruntant des petites pistes, des chemins de gravier ou parfois même des chemins de terre. Il y a tellement de directions que vous ne pouvez choisir qu'une fois que vous êtes hors de la route. Le monde devient un terrain de jeu encore plus grand.

Pour nous, gravier signifie évasion, nature sauvage, inconnu et liberté.

Rouler hors route n'a rien à voir avec la conduite sur route. Les sensations sont différentes. C'est un autre monde. Nous préférons maintenant rouler loin des routes principales, des voitures et être plus près de la nature. Écouter les oiseaux. C'est bon pour l'âme.

L'aventure tout-terrain la plus proche du centre de Paris serait le Morvan. Un parc national semblable au Canada, avec des lacs, des forêts et de grandes pistes hors des sentiers battus.

La piste VTT GTMC qui signifie 'Grande Traversée du Massif Central' n'est pas très loin non plus et s'inscrit dans la continuité de la piste du Morvan. C'est un plan hors-piste de 800 km qui vous emmène de Clermont Ferrand à la plage de Sète.

C'était notre première véritable aventure sur le gravier. Nous avions découvert le gravier lors de l'ascension du Col du Parpaillon l'année précédente, mais le Rally Torino-Nice nous a vraiment fait découvrir les joies d'un voyage itinérant, et goûter à une nouvelle dimension du cyclisme.

Paysages à couper le souffle, ce sentiment unique d'être seul au monde, loin des gens, des voitures et du bruit.

Le parcours nous a permis de découvrir certains des cols les plus sous-estimés des Alpes, et certaines des routes les plus incroyables que nous ayons jamais parcourues.

En y repensant, c'était tout un défi pour une première sortie de ce genre, mais nous avons eu beaucoup de chance avec la météo, et nous n'avons eu aucun problème mécanique majeur.

La seule contrainte a été la seule et unique vraie nuit de bivouac. Le reste du temps nous avons utilisé des campings (nous étions encore un peu nerveux à l'idée de ne pas prendre une douche le soir). On ne se soucie plus autant des douches maintenant...

Si vous avez la possibilité de rouler sur le TNR, ou sur son parcours, n'hésitez pas. Il suffit juste de le faire !

Montrez-moi comment vous chargez votre vélo et je vous dirai le genre de personne que vous êtes...

En réalité, cela dépend de beaucoup de choses : le temps de voyage, la météo, si vous voulez cuisiner votre propre repas chaque soir, etc.

En tant que groupe, je dirais que nous appliquons tous les mêmes principes sur la façon dont nous chargeons nos vélos. Nous avons cette configuration de base qui comprend un sac à l'avant, un sac pour cadre et un sac pour selle. Pour le reste, c'est une question de goût. Certains chargent les fourches tandis que d'autres préfèrent les 'sachets de nourriture' accrochés partout sur le vélo.

La vraie difficulté est de trouver des équipements ultra-légers et compacts pour être autonomes dans toutes les conditions.

Pour résumer, je dirais que le mieux est de savoir profiter à la fois des moments sur le vélo, mais aussi des moments en dehors !

Nous accordons beaucoup d'importance aux photos prises lors de nos voyages. A vrai dire, plusieurs d'entre nous travaillent dans un métier lié à la photographie : réalisateurs, cameraman, graphistes... il était donc naturel que nos images soient prises au sérieux.

Nous aimons vraiment utiliser des films, (autant dire qu'Instagram n'est pas la priorité lors de nos voyages). Cela va de l'utilisation d'appareils photo jetables aux appareils Mamiya 7 moyen format. Chaque année, nous compilons ces images au sein d'une micro-publication imprimée et partageons les meilleures photos sur les réseaux sociaux.

Cela dit, lors de notre dernier voyage, nous avons transporté un reflex numérique 5D canon pour pouvoir publier en temps réel une story Instagram de voyage avec autre chose que des photos prises depuis l'iPhone. Donc, nous mélangeons les deux.

Vous n'avez pas besoin d'un doctorat pour comprendre que si vous augmentez le volume d'un pneu, vous multipliez aussi le facteur plaisir... Je dirais donc que nous privilégions tout simplement le plaisir !

Nous pensons en fait que cela dépend beaucoup de l'endroit où vous roulez, mais aussi de la façon dont vous roulez. Dans notre groupe, nous roulons sur les 650b et 700c, mais nous avons un point commun : nous préférons tester les capacités tout-terrain de nos vélos plutôt que de gagner des médailles sur route...

Cependant, pour vous donner une réponse directe, pour deux d'entre nous en particulier, l'utilisation de 650b a changé la donne. Vous obtenez tellement plus de confort et d'adhérence et en même temps, nous pouvons toujours suivre les gars qui roulent à 700c sur le tarmac donc je pense que c'est une situation gagnant-gagnant.

C'est un débat sans fin… nous vous recommandons tout simplement d'essayer les deux et de voir ce que vous préférez !