JULIETTE BRULEY.

UNE COURSIÈRE À VÉLO PARISIENNE

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L’athlète Café du Cycliste Juliette Bruley est, selon ses propres mots, "née sur un vélo". Aujourd’hui, elle parcourt les rues de Paris en tant que coursière à vélo.

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Qu’est-ce qui t’a motivée à devenir coursière à vélo ?

L’envie de retourner sur le vélo ! J’ai commencé à parcourir Paris à vélo très tôt après mon arrivée, il y a 10 ans. Par la suite, j’ai travaillé comme mécano dans différentes structures, ainsi que comme peintre vélo. J’ai repris mon activité de coursière il y a quelques mois, en plein hiver, histoire de travailler ma résistance au froid et à la pluie! Le vélo m’anime. J’aime l’idée de me réveiller le matin sans avoir l’impression de partir au travail. Être coursière me permet d’allier passion et métier, et donc d’être heureuse.


Comment décrirais-tu une journée type ?

Ma journée à vélo : je me réveille et je me prépare un bon petit-déjeuner pour tenir la journée. Ensuite, j’attends les instructions du dispatch. Mes journées sont rythmées par les courses qui arrivent et les cafés gentiment offerts par mes clients.

Mailys
Mailys
Mailys
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Mailys
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Mailys
Mailys
Ella
Ella
Ella
Ella
Ella
Ella
Ella
Ella
Victoria
Victoria
Victoria
Victoria
Victoria
Victoria
Victoria
Victoria
Victoria
Victoria
Victoria
Virginie
Virginie
Virginie
Virginie
Virginie
Virginie
Virginie
Virginie
Virginie
Gants de Gravel en Cuir
Gants de Gravel en Cuir
Gants de Gravel en Cuir
Gants de Gravel en Cuir
Chaussettes Unies
Chaussettes Unies
Chaussettes Unies
Chaussettes Unies
Chaussettes Unies
Chaussures Outlands
Chaussures Outlands
Chaussures Outlands
Chaussures Outlands
Chaussures Outlands
Chaussures Outlands
Chaussures Outlands

Quelle est ta chose préférée dans ton travail ? Et ce que tu aimes le moins ?

J’aime tout dans ce travail, et à Paris, c’est un job qui me permet de découvrir plein de lieux et de quartiers que je ne visiterais pas forcément autrement. La partie la moins agréable c’est de devoir affronter la colère des automobilistes contre les cyclistes. Et pour moi le plus grand défi - et c’est vraiment personnel - c’est le froid. Passer la journée entière à vélo quand il fait 0°C c’est un sacré défi.



As-tu des anecdotes mémorables à partager sur ton travail ?


C’est un métier plein de surprises. Par exemple, je n’aurais jamais cru que j’étais capable de boire autant de café ! On ne refuse jamais un café. C’est impossible de deviner toutes les choses qu’on peut livrer - j’imagine que j’ai transporté des choses assez drôles sans savoir ce que j’avais dans ma cargaison. J’ai livré à pas mal de grandes personnalités et dans de très beaux endroits, mais la livraison la plus importante, c’était un doudou qu’une mère avait oublié de laisser à la crèche ! Ça, c’était une livraison VIP. Quant aux moments difficiles, la partie la plus compliquée c’est de garder son calme face à certains conducteurs. J’ai appris à gérer les situations conflictuelles avec légèreté et toujours avec le sourire !


Quels accessoires sont indispensables pour toi en tant que coursière ?

Un très bon antivol et un gros sac de transport étanche. Ah, très important. Une enceinte. Pour écouter du son, la radio, des podcasts !

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Parle-nous de ton vélo.

J'adore mon vélo, c’est mon bébé ! C’est un vélo cargo, précisément un Omnium, qui me permet de transporter de lourdes charges. En ce qui concerne les vitesses, il suffit de pouvoir mouliner pour aller partout. Les choses les plus importantes sont les freins et les pneus. Parfois le vélo est fortement chargé, donc les freins doivent me maintenir sur la route. Les pneus sont également mis à rude épreuve par la vie parisienne.

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Comment trouves-tu les infrastructures cyclables à Paris pour les coursiers ?

Je n’ai pas un avis en tant que coursière mais plutôt en tant que Parisienne. Je constate juste que la mise en place des infrastructures post-Covid a permis à énormément de monde de se mettre au vélo. De fait c’est un avis plutôt positif. Il y aura toujours des points à améliorer mais je reste focus sur le positif… C’est peut-être radical, mais pourquoi pas tester un Paris sans voiture ?

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Comment choisis-tu tes vêtements pour rouler ? Confort, performance ou style ?

Tout dépend de ma pratique. L’avantage chez CDC c’est la grande variété dans les gammes. Je porte du Café pour rouler, donc c’est très orienté performance, mais aussi en ville, pour du Gravel, ou même pour le travail.


Quels sont tes prochains défis ou objectifs à vélo ?

J’ai une montée du Ventoux prévue pour mai, et la saison des critériums (en fixe) va bientôt commencer aussi. J’aimerais bien faire découvrir le bikepacking à mon fils.