María Ögn Guðmundsdóttir
- « J’ai 44 ans cette année, ça devient sérieux ! »
- Née à Ísafjörður, au cœur des majestueux fjords islandais
- Habite à Reykjavik
- A commencé le cyclisme à 28 ans
- Psychologue et coach, elle travaille maintenant comme guide gravel en Islande. -Maman de deux enfants.
Quand et comment as-tu commencé à rouler ?
Hormis lorsque j’étais enfant, je me suis offert un vrai VTT en 2008, un cadeau à moi-même pour la naissance de ma fille ainée -qui a aujourd’hui 17 ans. Puis, je me suis inscrite pour une course. Il a plu durant toute la course mais sur la ligne d’arrivée, recouverte de boue, j’ai ressenti un moment de pur bonheur et depuis je n’ai plus jamais quitté mon vélo.
Comment as-tu découvert le gravel ?
J’ai toujours parcouru les chemins gravel depuis que je pratique le cyclocross et le cross-country. Lorsque j’ai entendu que l’industrie commençait à produire des vélos gravel j’ai su que c’était pour moi et je me suis acheté un nouveau vélo. En quelque sorte on pourrait dire que le gravel m’a trouvée sur les chemins de l’Islande.
Qu’est-ce que cela signifie pour toi de faire partie de la Gravel Team Café du Cycliste ?
Je suis hyper reconnaissante et cela booste ma confiance en moi qu’une marque comme Café du Cycliste me veuille dans l’équipe. Je prends de l’âge- et de la sagesse bien sûr- et je sens les changements dans mon corps et mon esprit. Appartenir à cette French family me donne confiance en moi et me rend fière.
Quelle course anticipes-tu le plus ?
Cette saison mon focus sera sur La Traka 360 en mai et sur Badlands Ultra en septembre.
Que penses-tu de l’évolution du gravel féminin et du cyclisme féminin en général ?
J’adore, tout simplement j’adore ! J’ai commencé le cyclisme lorsqu’il y avait peu de femmes qui pratiquaient en Islande et j’ai voulu les encourager. Pendant plusieurs années j’ai organisé des rides exclusivement féminins pensés pour les débutantes, j’ai organisé des évènements, des voyages et des sorties. Actuellement le plus grand ride 100% féminin regroupe 240 cyclistes femmes pendant un dimanche de mai. Les femmes prennent enfin le temps de découvrir le cyclisme et de rouler ensemble. L’industrie a également pris les devants en créant des produits adaptés aux femmes, ce que je trouve encourageant.
Un de tes meilleurs souvenirs de course
Sans aucun doute les quatre jours au cœur du Masai Mara lors de la Migration Race au Kenya l’année dernière avec Café du Cycliste. C’est une expérience difficile à décrire. Pour moi tout était si unique et nouveau, cela m’a challengé durant tout l’évènement. J’ai adoré chaque jour de course, les paysages, les animaux et la communauté des personnes qui nous ont entouré. J’ai aussi adoré les difficultés auxquelles j’ai dû faire face : les circonstances et l’entourage déroutants, se préparer chaque soir pour le jour suivant, essayer de dormir, recharger ses batteries parmi toute l’agitation, j’ai adoré.
Des conseils pour se préparer à une course ?
Tout préparer l’après-midi la veille de la course, au plus tard. Cela laisse du temps pour diner lentement, se détendre dans la soirée et mieux dormir avec la course !