Ce que recèle les hauteurs, au-delà de la plage
"Il y a tant de petites ascensions surprenantes dans la région et tant de routes fascinantes qui vous donneront envie d'explorer. Cela semble être le territoire parfait pour un cycliste à la Forrest Gump - juste partir et voir où vous finirez." - le Cycliste Grimpeur de la Côte d'Azur.
Tout comme Forrest Gump a continué à courir, nous, les cyclistes, nous voulons continuer à rouler : au prochain virage, sur la route, au travers du col.
Des sorties de ville rapides aux routes tranquilles qui ne cessent de serpenter, de grimper et de traverser les frontières des régions, de l'Italie, ou simplement de la vallée voisine. Rouler et encore rouler.
La Côte d'Azur pourrait ressembler à un tohu-bohu de touristes se battant pour un espace sur les routes côtières se faufilant jusqu'à la mer.
Le plus simple est que, si vous choisissez votre itinéraire correctement, vous pouvez monter et redescendre de Nice en moins de dix minutes, et culminer à 1 000 m au-dessus de la Méditerranée en moins de soixante minutes. En hauteur, dans les profondeurs de l’arrière-pays, le temps peut s'arrêter tel un adepte du soleil et son transat à 30€ par jour au premier rang de la plage.
Entre la Méditerranée et les plus hauts sommets se succèdent une ribambelle de vallées dominées par des villages perchés aux couleurs pastel, chacun offrant sa boulangerie incontournable, brasserie et fontaine d'eau gratuite pour remplir sa gourde.
Des routes de terre, mélangées à la technique routière française qui justifie sûrement une partie des taxes payées par les citoyens français.
Choisissez de rester sur les routes des collines ou de vous aventurer plus au nord là où les vallées sont plus profondes car les sommets sont plus élevés. La vallée de la Roya, la vallée de la Bevera, la vallée de la Vesubie et la vallée de la Tinée. Prenez la dernière pour arriver au pied de la plus haute route officielle d'Europe*.
Sans oublier la plage que l'on peut presque apercevoir par temps clair à partir de 2000 m d'altitude si l'on s'aventure autour de la Boucle de l'Authion - la boucle de 14 km au-dessus des 24 km de montée jusqu'au Col de Turini. C'est presque 50 km de montée si vous partez de Nice. Là-haut, tout au bout.
Et une fois la crête neigeuse atteinte ou lorsque le soleil commence à se coucher sur les sommets ouest du parc national de L'Esterel, il ne reste plus qu'à faire demi-tour et à rouler en roue libre vers Nissa la Bella.
Les routes vous attendent. Les routes vous appellent. Les routes sont vides.
Pour plus d'informations sur les itinéraires et les ascensions de la Côte d'Azur, n'hésitez pas à consulter la rubrique OÙ NOUS ROULONS