DE PARIS À NICE (Et vice-versa)

De Paris à Nice. Deux villes à l’identité culturelle et sportive bien affirmée. Deux villes historiquement reliées, à l’orée du printemps, lorsque le peloton professionnel prend le départ de la Course au Soleil. Paris-Nice marque le coup d’envoi de la saison cycliste en Europe, une véritable tradition pour les plus grands coureurs du monde. Paris, où nous avons désormais un pop-up aux prestigieuses Galeries Lafayette Haussmann, n'a plus besoin d'être présentée pour son importance dans le monde du cyclisme et pour son influence à l’échelle de la planète.

Nice, bien sûr, lieu de notre siège, là où tout a commencé. Une source d'inspiration infinie, une ville faisant vibrer les cyclistes du monde entier. Pour beaucoup, la Côte d'Azur est le Nirvana du cyclisme français ; arriver ici, rouler ici et même vivre ici - que l'on soit professionnel ou amateur - c'est être accueilli par les dieux de notre sport.

FROM PARIS TO NICE
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Tadej Pogačar (prononcez-le ‘po-gah-char’) peut en témoigner. Le vainqueur de l’édition 2023 a certainement reçu les faveurs des divinités du cyclisme pour acquérir le statut de Roi dans son sport. Inclinez-vous devant Sa Majesté. Comme de nombreux coureurs du peloton, le jeune coureur de 24 ans vit et s’entraîne dans les Alpes-Maritimes depuis de nombreuses années. Pourrait-il en être autrement pour un cycliste, au vu du cadre idyllique qu’offre la région et ses environs ?

Vainqueur du classement général et de trois étapes sur les huit jours de course, le champion Slovène a dominé l’épreuve de la tête et des épaules, triomphant sur la Promenade des Anglais, au bord de la Méditerranée. Il lui reste encore du chemin à faire pour imiter l'Irlandais Sean Kelly, vainqueur de sept Paris-Nice consécutifs.

Arriver à Nice avec le maillot jaune sur les épaules, c'est une preuve du travail accompli, le résultat d'une préparation hivernale réussie et une manière de frapper un grand coup face à la concurrence. C’est aussi un avant-goût de ce à quoi nous pourrons assister en Juillet sur le Tour de France, avec une bataille royale annoncée entre Pogačar, Vingegaard ou le jeune français Gaudu dans la lutte à la victoire finale.

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1933 – 2023 : cette année, la course fêtait ses 90 ans, avec un week-end final de rêve sur la Côte d’Azur, comme le veut la tradition. Chaque année, les deux dernières étapes sont le lieu de renversements de situation et de scénarios épiques. Après six jours de course, les coureurs font face aux plus grandes ascensions que le territoire niçois a à offrir : col de Braus, col de Turini, col d’Èze… des lieux emblématiques de la Petite Reine.

Les liens entre Paris et Nice sont fascinants, des peintres aux musiciens, des stars du cinéma aux poètes en passant par les plus grands champions cyclistes, comme Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Sean Kelly, Laurent Jalabert (le dernier Français vainqueur de l’épreuve) et maintenant Pogačar.

À cette époque de l’année, Paris et sa région offrent des conditions dantesques : vent, pluie, températures encore fraiches… Le passage d’un climat hostile à une destination plus ensoleillée comme la Côte d'Azur marque l’arrivée du printemps et le contraste est saisissant. Paris-Nice n’est définitivement pas une course comme les autres. C’est sans aucun doute notre favorite, lorsque nous accueillons l'arrivée du peloton sur la Côte d'Azur, près du port, à deux pas de notre boutique.

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Bien-sûr, le Tour de France reste l’apogée du calendrier des courses à étapes. Chaque année en Juillet, Paris et les Champs-Élysées accueillent en triomphe les héros de la Grande Boucle.

À une exception près : en 2024, la plus grande course cycliste du monde s’achèvera ici, à Nice, en plein cœur de la Côte d’Azur. Deux jours qui s’annoncent dantesques. Le départ de l’avant-dernière étape sera donné le long de la Promenade des Anglais, direction le col de la Couillole, en passant par les mythiques cols de Braus, de Turini et de la Colmiane.

Le lendemain, un contre-la-montre de 35km sur les hauteurs de Nice et s’achevant sur la Place Masséna viendra clore un week-end de rêve. Un Tour de France d’ores-et-déjà mémorable, pour lequel Café du Cycliste a déjà hâte d’y être. #ILOVENICE, sans aucun doute.

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