La sortie du mois: Col de Vence

L’été pointe juste le bout de son nez et le soleil aussi. Le thermostat n'est pas encore à ses températures pics, je me lance aujourd’hui dans l’ascension du Col de Vence.

Le Col de Vence est bien connu pour ses paysages autant désertiques que lunaires. Mais il est aussi connu pour son intransigeance lors des journées d’été caniculaires où le soleil de plomb s’abat sur les courageux qui s’y attaquent leur promettant quelques gouttes de sueur.
Il faut attendre de basculer sur son versant nord pour enfin apprécier quelques onces d’ombres et de fraîcheur.

Aujourd’hui, on annonce 24 degrés, température idéale pour me tester sur ces pentes régulières, souvent empruntées par les coureurs du Paris-Nice, qui lui ont valu sa renommée.

8h30, je profite de la fraîcheur matinale et m’élance depuis le Café du Cycliste après avoir fait le plein de caféine en avalant mon habituel espresso.

"Les quelques 10 kilomètres de Promenade le long de la mer me permettent de tranquillement me mettre en route tout en admirant la beauté de l’eau qui commence à scintiller au reflet du soleil. Rapidement, je gagne Cagnes-sur-Mer, je bifurque à droite pour atteindre 10 km plus loin, Saint-Paul-de-Vence, joyau de la Côte d’Azur. Je décide de m’accorder une petite escale dans la cité médiévale, nichée dans une enceinte de remparts et surplombant la Méditerrannée. À la première fontaine, j’anticipe la prochaine montée et veille à mon hydratation, je remplis mon bidon.
Je passe en revue les nombreuses galeries d’arts qui font la réputation de Saint-Paul, je me promets d’y revenir plus tard pour pleinement en profiter.

Je me suis engagé sur le Col de Vence, je prends rapidement ma vitesse de croisière et me décide à augmenter crescendo le tempo à partir des premières épingles. Le soleil cogne, je me prends au jeu, tout en gardant un œil sur le paysage sublime qui m’entoure avec en toile de fond la mer. Quel terrain de jeu …

Je marque un court arrêt à la cime pour prendre la petite photo habituelle du fameux panneau avant de basculer en direction de Coursegoule. Une petite côte m’attend pour passer le village et je me dirige vers Bouyon, autre sublime village perché. A l’entrée du village, je jette un coup d'œil sur ma droite où déroule une vue imprenable sur Bouyon et les montagnes du Mercantour dressées en arrière-plan.

Je traverse le village aux façades colorées avant d’entamer la grande descente qui me mènera au bord de mer. Avant de plonger, une dernière vue à couper le souffle m’attend sur ma gauche où les sommets enneigés se dressent au loin, laissant déjà place à bien d’autres idées pour mes prochaines aventures.

Je me fais plaisir dans la descente, m’appliquant à lisser les courbes et ne faire qu’un avec ma monture.
De retour en bord de mer, je déroule jusqu’à Nice, profitant encore une fois de la vue mer dont je ne me lasserai jamais. Le soleil est bel et bien encore là, bien installé pour la journée me dictant déjà le programme du reste de la journée qui se déroulera très probablement sur la plage...

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