L’INVENTEUR DES ALPES MARITIMES A Saint-Etienne-de-Tinee, au pied du Col de la Bonette, on y trouve le Boulevard Victor de Cessole. Traversez les montagnes vers l'est jusqu'à Tende et chaque année en février, une compétition de ski alpin appelée Trophée Victor de Cessole se déroule sur les sommets environnants qui forment la frontière avec l'Italie. Entre ces deux sites de haute montagne, si vous marchez jusqu'au sommet de la belle vallée de la Gordolasque, vous arriverez au Refuge Victor de Cessole, également connue sous le nom du Refuge de Nice. De retour en ville, juste à côté du célèbre hôtel Negresco sur la Promenade des Anglais, les yeux attentifs trouveront la Bibliothèque du Chevalier Victor de Cessole. Mais qui est Victor de Cessole ? Réponse : il est l’inventeur des Alpes Maritimes. Cessole est la personne à laquelle on attribue le mérite d'avoir été le pionnier des montagnes qui forment la dernière chaîne des Alpes du Sud avant que les montagnes ne plongent dans la Méditerranée. Il fût un aristocrate, né et élevé à la manière des Niçois. Une éducation privilégiée, un esprit curieux et une excellence dans tous les domaines, des études de droit à la botanique. Une maladie rhumatismale l'envoie à Saint-Martin-Vesubie à l'âge de 40 ans. L'air frais et l'exercice physique sont les prescriptions du médecin. Il a choisi comme camp de base La Madone de Fenestre, à 10 km en amont de la vallée qui se trouve au nord-est de Saint-Martin-Vesubie. Cette route sans issue qui mène du village au sommet s'appelle aujourd'hui le boulevard Chevalier de Cessole. Si vous n'y êtes pas allé, vous devez y aller. Il se trouve à l'ombre de la Cime du Gélas, le plus haut sommet des Alpes-Maritimes, à un endroit qui se résume à deux mots : Beauté alpine. Cessole a été impressionnée et inspirée. Une quête de 30 ans a alors commencé. Il a marché, escaladé, pris des notes, des photos, dessiné des cartes et hachuré des plans. Il rejoint le Club Alpin Français (CAF), créé 20 ans auparavant, pour apprendre les ficelles du métier d'alpiniste. Grâce à sa passion et à sa volonté inlassable d'explorer et de documenter cette partie méconnue des Alpes, il deviendra le président de la section régionale de cette organisation nationale. Avec ses co-explorateurs, ils ont commandé la construction de refuges, l'amélioration des cabanes de bergers qu'ils utilisaient afin d’établir des camps de base pour escalader les sommets. Ces sommets atteignent pour certains plus de 3000 m. Les trois "majeurs" sont le Gélas, la Malédie et le Clapier. La Malédie est une de ses conquêtes car Cessole se hisse de plus en plus haut dans le but de devenir le premier pionnier à atteindre son sommet. Parmi les autres premières notables, on peut citer le mur ouest de l'Agentera et le Corno Stella en 1902. Cela lui valut une renommée dans la communauté internationale des alpinistes. Au final, il a ouvert près de 200 nouvelles voies et sommets dans les Alpes-Maritimes ! Lire ses récits sur ses milliers de randonnées d'exploration, c'est les suivre pas à pas, dans la peau de l'homme. C'est presque trop. Plus accessibles, les quelques 10 000 photos qu'il a prises. Comme le vélo et Instagram, Cessole considérait la photographie comme le meilleur moyen faire vivre ses expéditions. En 30 ans, de 1896 à 1927, Cessole a réalisé près de 10 000 clichés. Au total, 7200 d'entre elles ont été consacrées à des expéditions en montagne. Elles sont toutes numérotées, datées, légendées. La grande majorité des photos révèle soit la montagne minérale, pure et dure, avec ses pics et ses arêtes, ses éboulis et ses névés, soit la récompense de l'alpiniste : la vue du sommet, preuve de sa victoire. Ces images donnent vie à ses notes et constituent une illustration parfaite pour montrer les paysages et la difficulté des pionniers à escalader les sommets. Ce n'est pas seulement grâce à ses photos que Cessole a fait connaître les Alpes-Maritimes à la population. Il est probable que c'est la combinaison de son parcours universitaire et de son enthousiasme après chaque expédition réussie ait suscité le désir de partager ses connaissances et ses expériences. Non seulement il a aidé à nommer et à cartographier les sommets des Alpes-Maritimes, jusqu'alors non mesurés ou non découverts, mais il a fait passer le nombre de membres du CAF local à plus de 500 adhérents. Il a mis en place des voyages scolaires pour emmener les adolescents à la montagne. Avec l'aide de l'armée, il a également créé les premières compétitions de ski sur les pentes et les sommets situés entre Peira-Cava et Camp d'Argent, respectivement en dessous et au-dessus de notre bien-aimé Col de Turini. Dire que Cessole a laissé un héritage est un euphémisme. En vous aventurant dans les Alpes-Maritimes, vous remarquerez peut-être les panneaux de signalisation en bois ou les marques jaunes sur le bord de la route. Le réseau de sentiers de randonnée est une véritable mine d'or pour les amateurs de plein air. Et il a été bâti par le pionnier qu'était Victor de Cessole. Il repose maintenant dans le cimetière au pied du château de Nice, mais on dit que son âme reste toujours présente dans les montagnes. Merci Victor. Merci à la Bibliothèque Chevalier de Cessole pour nous avoir autorisé l’accès et l'utilisation des scans des photographies originales prises par Cessole et ses homologues pionniers.

Échappée New York Rouler dans la ville qui ne dort jamais. Se réveiller quand le soleil se lève pour rejoindre des amis et faire un tour. Lorsque vous traversez le pont de Williamsburg, le soleil est parfait - peignant l'horizon de la ville d'un rouge éclatant. Les rues sont encore vides, vous pouvez donc traverser la ville sans vous soucier de la circulation ou des piétons. Au bout de dix miles, vous traversez le George Washington Bridge pour vous échapper de la ville. Peu de temps après, vous êtes sur la magnifique River Road, qui longe l'Hudson. Vous faites une boucle rapide et au bout d'une heure, vous êtes de retour en ville. La ville est à présent réveillée et vous devez maintenant vous frayer un chemin jusqu'au centre-ville. Un arrêt rapide, pour prendre quelques tacos et puis retour à la maison. Il n'est que 13 heures et vous avez maintenant le reste de la journée pour profiter. Traversez Broadway à toute vitesse et vous verrez tout NY - du Financial District à Soho, en passant par Midtown, Uptown, le Bronx et même tout le nord de l'État jusqu'à Sleepy Hollow. Vous ne saurez jamais à quoi vous attendre, qu'il s'agisse de piétons, de portières de voiture ou de nids de poule. Découvrez la rue Doyers dans le quartier chinois. Elle est étroite, ancienne, et ressemble à un plateau de cinéma. Rien de tel que de passer sur l'un des ponts et de voir la silhouette emblématique de Manhattan. En hiver, il s'agit moins de rouler de l'aube au crépuscule. Je recommande, Grey's Papaya leur hot dog a le meilleur "snap" Ayez confiance en vous lorsque vous roulez dans la circulation et regardez toujours bien devant vous. Bondé, vibrant, beau. Les sorties se font de façon plus localisée, comme les tours de parc ou River Road. Les New-Yorkais sont l'âme de cette ville - la diversité de la nourriture et de la culture est presque inégalée. Je recommande, Grey's Papaya : leur hot dog a le meilleur "snap". Mais mon repas d’après sortie préféré est caché au Chelsea Market - Los Tacos No 1 ou Los Mariscos si vous avez envie de fruits de mer Ces tacos sont de loin les meilleurs de la ville. Les New Yorkais ne mangent que deux repas - le brunch et le dîner. On ne peut pas vraiment se tromper dans les deux cas. Meilleur brunch - Marlow &amp ; Sons pour leurs pâtisseries et un menu venu directement de la ferme à l’assiette. Meilleur dîner - Kopitiam - cuisine malaisienne décontractée dans le quartier chinois. ParisÉchappéeChaque quartier a sa propre énergie, vous pouvez trouver ce que vous aimez en allant d'une rue à l'autre, d'un quartier à l'autre. VOIR PLUS TokyoÉchappéeLe cyclisme fait partie de la vie de chacun à Tokyo. Des gens de tout âge et de tout genre font du mamachari. VOIR PLUS LondresÉchappéeQuand l'esthétisme du vieux monde rencontre la métropole moderne. Des efforts sur la colline avant l'aube pour regarder le lever du soleil sur la ville depuis Alexandra Palace. VOIR PLUS BerlinÉchappéeLa diversité, la polarité, la nervosité, la couleur, la créativité, la folie, la normalité. Berlin en vélo ou Berlin tout simplement. VOIR PLUS

Comment développer un vélo pour une discipline indéfinissable ? Depuis le début de l’année 2020, nous nous sommes associés à Cervélo pour proposer les vélos parfaits afin de parcourir les routes qui inspirent nos vêtements, y compris le nouvel Áspero. Mais comment développer un vélo qui défie toute définition ? Nous avons demandé à Maria Benson, le « cerveau » qui travaillent derrière ces machines comment ils ont résolu cette équation. CDC : Cervélo est une marque qui a une histoire dans le milieu de la compétition où l’objectif principal est la performance – pourquoi développer un vélo de gravel ? MB, CERVELO : Nous avons passé les dernières années à monter de gros pneus sur nos R5 et à rouler sur les pistes gravel de la région de Toronto. Dans le même temps, nous avons remarqué qu’à chaque fois qu’un vélo gravel sortait, la géométrie était plus haute, les performances moindres avec une maniabilité réduite. Toutes ces caractéristiques sont très bien adaptées mais réservées à un certain type de pratique. En revanche, des évènements très compétitifs comme le Dirty Kanza étaient remportés sur des vélos de cyclo-cross, ce qui nous a mis la puce à l’oreille. L’accent n’avait pas encore été mis sur la performance dans le monde du gravel. Nous nous sommes donc retrouvés dans la position idéale pour développer un vélo de course gravel. CDC : De ce fait, quels sont les éléments les plus importants dans la conception de l’Áspéro ? MB, CERVELO : Pour nous, cela était simple. Le vélo devait être rapide. En raison de la grande diversité rencontrée lors des épreuves gravel, les coureurs utilisent des configurations différentes selon les caractéristiques de la course. Plus le diamètre total des pneus est grand, plus la maniabilité devient lente. Notre Trail mixer de la fourche permet au cycliste d’ajuster son déport pour garantir la même tenue de route quelle que soit la combinaison de taille de roue et de pneu choisie. Nous savions également que notre clientèle allait probablement se diriger vers une configuration légère. Par conséquent, pas besoin de rajouter des supports supplémentaires pour y monter des sacoches, portes bagages, à deux exceptions près. Un support sur le tube supérieur et la possibilité de monter un troisième porte-bidon. Ces caractéristiques nous ont paru indispensables compte tenu de l’engouement autour des épreuves de très longue distance. Enfin, le vélo doit avoir une belle apparence. En tant que cyclistes, nous sommes inspirés par l’esthétique d’un vélo. En résumé, non seulement l’Áspero est un vélo rapide, mais surtout il en a l’air. CDC : Quelles sont les différences entre le design de l’Áspero et celui du R5 ? MB, CERVELO : L’Áspero s’inspire clairement du design du R5. Ce dernier est la référence en matière de maniabilité notamment grâce à la forme de ces tubes. Vous remarquerez que la forme du tube diagonal de l’Áspero est presque identique à celle du R5. Le R5 a été développé pour les étapes de haute montagne d’un Grand Tour en mettant l’accent sur le rapport rigidité/poids, et il ne serait pas un Cervélo sans être aérodynamique également. Par exemple, la conception du « fastback » du R5 est la façon la plus efficace de faire la fonction entre le tube supérieur et les haubans, ce qui permet d’obtenir le rapport parfait entre rigidité et poids. La position du cycliste et la géométrie sont de ce fait respectivement basse et rapide. L’Áspero a été développé pour une utilisation totalement différente où le confort du cycliste sur une longue distance est un élément essentiel. Les haubans abaissés ajoutent ainsi de la souplesse avec une rigidité moindre et le stack est réhaussé de 8mm par rapport au R5. CDC : Où vos designers cherchent-ils l’inspiration ? Prennent-ils leur inspiration en dehors du monde du cyclisme ? MB, CERVELO : On peut répondre à cette question de plusieurs manières différentes : 1. Le design du cadre 2. Le design graphique Voici ce que notre chef produit, Jonathan Strack a à dire sur l’inspiration en matière de conception de cadres : “Bien qu’une grande partie de mon inspiration vienne de l’industrie de la communauté cycliste, ce qui m’inspire le plus n’est pas ce que font les autres fabricants mais plutôt ce que font les cyclistes. Comment utilisent-ils leurs vélos ? Comment les personnalisent-ils ?  Je passe également beaucoup de temps à examiner les esquisses de concepts d’autres secteurs tels que l’automobile ou l’architecture. J’essaie de m’inspirer des thèmes et des styles d’autres designers sur leur façon de communiquer à travers leurs croquis et illustrations. Enfin, le design graphique, et plus particulièrement la typographie, a une énorme influence sur mon design. Les parallèles entre le type de design et de produit prouvent que l’équilibre et les proportions sont fondamentaux pour que quelque chose soit beau. Voici ce que notre graphiste, Alain Lanusse, a à dire : L’industrie automobile est une grande source d’inspiration pour les couleurs et les finitions. Nous avons tendance à avoir avec nos vélos une relation similaire qu’un fan de voiture aurait avec cette dernière. Tout produit « performance » est une source d’inspiration précieuse, en particulier dans les industries qui s’adaptent rapidement aux changements du marché, comme les chaussures et l’électronique. Cependant, l’inspiration peut venir de tout ce qui crée ce « facteur d’excitation » ou vous rend enthousiaste. Parfois, on ne sait même pas forcément pourquoi. CDC : Que pense une marque de vélo du design dans le secteur du textile ? MB, CERVELO : Nous constatons qu’il existe une grande variété de style de vêtements de cyclisme, en particulier dans le monde du gravel. En fin de compte, les vêtements doivent être fonctionnels mais l’esthétique est le facteur qui a le plus d’influence. Une peau de chamois haut de gamme fidélisera la clientèle. Personnellement, la hauteur des chaussettes est une expression claire du style. CDC : Selon vous, quelles sont les évolutions les plus intéressantes ou les plus importantes en matière de design à l’horizon pour les vélos gravel ? MB, CERVELO : Il y a beaucoup de choses qui sont expérimentées sur les vélos gravel : la taille des pneus, les suspensions, les moteurs, les géométries réglables (comme notre fourche Trailmixer). Cela s’explique en grande partie par le fait que le pilotage est différent selon le type de cycliste et le type d’endroit où vous vous trouvez dans le monde ainsi que la topographie du terrain. A mon avis, ces éléments ne peuvent pas être classés par ordre de priorité mais devraient tous être pris en considération dans l’évolution du gravel. J’espère qu’il n’y aura jamais une définition trop précise sur ce qu’est le gravel en lui-même et ce qu’est un vélo gravel… C’est l’interprétation qui rend ce secteur si amusant ! Le Cervélo Áspero ainsi que le Cervélo R5 sont disponibles à la location dans notre café à Nice.

Le meilleur Pan Bagnat du monde Le meilleur Pan Bagnat du monde vient conclure la meilleure sortie du monde pendant la pause déjeuner. Vous n’avez peut-être jamais entendu parler du meilleur Pan Bagnat du monde si vous n’avez jamais visité les boulangeries de Nice ou si vous n’y avez pas prêté attention. Le meilleur Pan Bagnat du monde est comme La meilleure Socca du monde, une spécialité niçoise et son lieu d’origine est une source de débats parmi les locaux. Le meilleur Pan Bagnat du monde contient tous les ingrédients nécessaires, tout comme la sortie qui le précède. Pour résumer, il s’agit d’une salade niçoise glissée dans un pain de campagne - thon, œuf dur, tomates, poivrons, oignons, radis. L’anchois est une option. Le meilleur Pan Bagnat du monde n’a pas toujours eu cette renommée. Au XIXème siècle, il était le repas des pauvres, préparé avec du pain rassis puis ramolli sous un filet d’eau pour agrémenter une salade de crudités. En niçois « pan bagnat » signifie « pain mouillé/baigné ». Le meilleur pan bagnat du monde ne baigne plus dans l'eau, mais est généreusement arrosé d'huile d'olive. Préparé avec soin et amour avec des crudités du Marché de la Libération, il est devenu au fil du temps le roi des sandwiches. Le meilleur Pan Bagnat du monde vous coupe la faim après avoir grimpé à travers les oliveraies du Parc du Vinaigrier, passé l’observatoire d’Èze et remonté la Route Stratégique jusqu’au col d’Èze. Le meilleur Pan Bagnat du monde est un plat rapide que l’on achète dans la rue. Il était autrefois l’en-cas des ouvriers et des pêcheurs. Aujourd’hui, il fait le bonheur de tous, que ce soit pour un pique-nique au bord de la mer ou après une sortie vélo pendant la pause déjeuner. Acheté au kiosque Tintin, place Général de Gaulle, et mangé sur le port, les pieds dans l'eau juste devant le Café du Cycliste, le meilleur Pan Bagnat du monde vient clore la meilleure pause déjeuner du monde. Découvrez les autres articles sur la nourriture de l’âme parfaite du cyclisme de notre série.

Marianne Marianne est une icône nationale française. Elle est au cœur de la nation depuis la Révolution Française de 1789. Elle a été la gardienne et la sauveuse du peuple qui s'est élevé contre la monarchie, l'inspirant et le guidant pour continuer la lutte pour la liberté, l'égalité et la fraternité. Marianne est un symbole de liberté. Marianne est une femme du peuple. Son nom est une combinaison des deux noms féminins les plus populaires de l'époque, Marie et Anne.Marianne est une femme forte, représentée avec les seins nus pour montrer sa beauté et symboliser le culte qu'elle apporte au sein de la population et de l'esprit national. C'est une femme émancipée à la tête de la société. Son bonnet rouge est un bonnet phrygien, alias le “bonnet de la Liberté”.Marianne est représentée sur les timbres français depuis 1849. Les premiers de l'après-guerre, à partir de Charles de Gaulle, la dévoilent sur le timbre national telle une question de responsabilité présidentielle. Une tactique populiste dans le but de galvaniser la nation et de gagner des voix.Un buste de la Marianne se trouve dans tous les hôtels de ville et palais de justice du pays, sous différentes formes, qui sont toutes inspirées du modèle original.Depuis 1969, la Marianne a repris les traits de femmes célèbres telle que Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, et plus récemment Sophie Marceau et Laetitia Casta.Marianne se dresse sur la place de la République, à la frontière des 3ème, 10ème et 11ème arrondissements de Paris. Elle tient à la main un rameau d'olivier, au centre d'une grande place qui, comme il se doit, a été aménagée pour que les Parisiens puissent en profiter librement.La Marianne orne le maillot Francine Bastille en Édition Limitée , dans un style unique qui rend hommage au visage de la République Française.

THE CLIMB   “Une rare comédie américaine contemporaine” The Hollywood Reporter Il y a deux étés, les mondes du cyclisme et du cinéma se sont rencontrés sur les pentes du col de Vence, grâce à Michael Angelo Covino et Kyle Marvin. Suite à son succès, leur court métrage est devenu la première scène d’un long métrage portant le même nom – The Climb. Mike a découvert Café du Cycliste à NYC Velo, le meilleur magasin de vélo de la ville. Comme tous les réalisateurs, il avait à la fois une vision claire et des idées débordantes. Après une sortie de vélo partagée sur le Col d’Eze, nous avons été plus qu’heureux d’aider à la conception des kits pour les besoins du film. La production de prototypes a permis à un peloton de Café du Cycliste de rejoindre le tournage au col de Vence à la fin de l’été 2018. Moins d’un an plus tard, le lycra fut remplacé par une tenue plus formelle afin de gravir les marches et le tapis rouge lors de la première du film au Festival de Cannes. Pour couronner le tout, Mike et Kyle sont rentrés en Amérique avec le prix Coup de Cœur sous le bras. Le film de The Climb sort dans les salles de cinéma du monde entier cet été, à commencer par Los Angeles. Afin de célébrer l’évènement, la collection capsule édition limitée du maillot, des casquettes et des bidons est désormais disponible à l’achat exclusivement en ligne.   MICHELINE The Climb Découvrir le maillot BIDON The Climb Découvrir le bidon CASQUETTE The Climb Découvrir la casquette AUGUSTINE Bleu Marine Découvrir le cuissard CHAUSETTES Rouge Découvrir les chaussettes PHOTOGRAPHIÉ SUR LE COL THE CLIMBNous pouvons trouver des analogies avec le cyclisme dans presque toutes les situations de la vie quotidienne. The Climb, comme son nom l’indique, décrit une amitié mise à l’épreuve pendant de nombreuses années et à travers différentes relations, pour en arriver à la conclusion que si vous gardez un bon sens de l’humour et que vous continuez à pédaler, peut être que tout ira bien. Mais ne nous faites pas confiance, regardez la bande annonce.LE COLLe Col de Vence culmine à 963m d’altitude, au-dessus de la ville animée de Vence. Si vous arrivez à décrocher vos yeux de votre potence dans les derniers kilomètres, vous aurez une vue magnifique sur la Méditerranée, de l'Italie à Cannes et au-delà. DÉCOUVRIR LE COL ENTRETIEN #1 / LE DIRECTEUR DE LA CRÉATIONMike et Kyle ont des questions importantes sur tout, du profil des clients à la conception des kits en passant par la modestie de notre co-fondateur et directeur de la création, Rémi Clermont. Entrez dans les coulisses et dans l’esprit des personnages principaux pour comprendre ce qui fait le succès de Café du Cycliste. REGARDER EN INTEGRALITÉ ENTRETIEN #2 / LES PERSONNAGES PRINCIPAUXEntre le retour du col de Vence et le moment de s’habiller pour aller au Festival de Cannes, nous avons creusé un peu plus et demandé à Mike et Kyle comment se déroulait la réalisation du film. Écoutez l’enregistrement pour découvrir ce qu’il a fallu mettre en place pour produire The Climb.

Le cœur de Majorque regorge de pièces d’art, de culture et propose un large choix de « zones de ravitaillement » derrière sa façade mauresque. Passez des cols aux ruelles de de la ville.  

POUR EUX PARIS : Rouler dans un but précis #2 Photographe et aventurière à vélo, Sophie Gateau s’est retrouvée confinée dans sa ville natale, Paris. Comme Kong Fufu, elle a trouvé un moyen de rouler mais toujours dans un but précis, en rejoignant le mouvement Pour Eux. En tant que cycliste bénévole, elle fait le lien entre les particuliers qui cuisinent les paniers repas et les personnes qui en ont besoin, celles dont le bien être est directement affecté par la crise du Covid-19. Le mouvement a vu le jour dès le début du confinement et s’est répandu dans de nombreuses villes françaises et belges. Au 30 avril, plus de 10 000 repas ont été livrés à Paris. Tout en livrant les repas, Sophie en profite pour photographier la capitale vide. A travers son objectif, découvrez une vue rare et quelque peu sinistre d’un Paris désert.

ÉCOLE DE SKI Le style rétro du skieur ne peut pas être repris, mais il peut être réinventé et son look ainsi revisité nous emporte sur une nouvelle apparence pour une nouvelle fonction. Inspiration : Processus de stimulation mentale pour faire ou ressentir quelque chose, en particulier pour faire quelque chose de créatif.La surabondance d'informations sur Internet au 21ème siècle facilite de nos jours la recherche d'inspiration. L'inspiration numérique a sa place, mais l'expérience de la vie réelle, le fait de vivre à une époque en particulier imprègne bien plus. Retournez trois ou quatre décennies en arrière sur les pistes des Alpes et des Pyrénées (ou n'importe quelle station de ski) et faites ressurgir le souvenir d'une époque et d'une activité qui détient sa propre palette de couleurs et son veritable style.Le monde du ski alpin a une histoire si riche qu'il offre un kaléidoscope de reflets en hauteur des pistes. Qu'est-ce qui le rend si spécial ?La couleur. Éclatante et en contraste avec le blanc pur des pistes et le bleu profond du ciel, riche en oxygène.Que ce soit un ensemble une ou deux pieces (qui a d’ailleurs fortement marqué le monde populaire des pistes), il était evident qu’une seule pièce ne voulait pas dire qu’une seule couleur.Pantalon de ski ou fuseau. Élégant et extensible, parfois avec rembourrage intégré autour des genoux. C'était du lycra, mais pas tel qu'on le connaît. Et, bien sûr, dans toutes les couleurs primaires disponibles.Sur la tête, gros masque et lunettes au style aviateur, comme le fabricant français classique Vuarnet, avec ses coques par-lumières latérales qui étaient adéquats même pour James Bond. Tous disponibles, bien sûr, en un très large choix de couleurs.Les soirées après-ski aussi folles et extrêmes que l’activité en elle-même, tout en restant en tenue. Probablement la fête la plus multicolore à laquelle vous ne soyez jamais allés.C'est une manière visuelle de célébrer la liberté et le plaisir de l'activité en elle-même. Les parallèles avec le cyclisme sont évidents et au cœur même des deux sports se trouve l'amour du plein air. Avec cette popularité croissante de la chasse aux ascensions, de la recherche aux pavés et des longues balades à vélo à travers le continent, le cyclotourisme est devenu une version antidérapante du ski. C'est peut-être pour cela qu'au cours du processus créatif, les souvenirs et l'influence d'une époque sportive qui sont gravés dans le cerveau se retrouvent sur la planche à dessin.Leonie utilise cette inspiration sur sa face avant trois couches coupe-vent et isolante et est maintenant disponible en ligne et en magasin en deux couleurs pour homme et femme.

JUSQU'AU SOMMET Vers le Nord, plus haut, l'ascension de la montagne norvégienne Galdhøpiggen mène à un chemin, qui mène à une porte, qui mène à l'intérieur d'un glacier. Elle incarne le désir humain de conquérir les plus hautes montagnes de la terre. Si ce désir est difficile à expliquer, les meilleurs alpinistes du monde le résument le mieux. 'Il faut être honnête avec soi-même et se dire qu'à la fin, personne ne s'en soucie vraiment - vous le faites pour vous-même. Chacun doit décider pour lui-même du niveau de risque qu'il veut prendre. Le risque n'est pas mesurable et dépend toujours de l'individu. Il faut comprendre qu'il est impossible de repousser ses limites à l'infini : plus haut, plus vite, toujours mieux. On finit par atteindre un sommet, puis on le redescend. Je crois qu'il est important de ne pas perdre sa passion, d’aimer le plein air et de se lancer des défis, quel que soit son niveau.'― Steve House“Aucune montagne n'est jamais venue à moi... alors je me dirige toujours vers elles.”― Erik Tanghe“Toute ma vie, je ne me suis jamais senti aussi heureux sur Terre qu’en me rapprochant du ciel.”― Erhard Loretan'Mont Everest, tu m'as battu la première fois, mais je te battrai la prochaine fois car même si tu grandis toujours... je grandis encore aussi !' ― Edmund Hillary”Monsieur, pourquoi voulez-vous grimper l'Everest ?''Parce qu'il est là.'― George Leigh Mallory

LA MEILLEUR CRÊPE DU MONDE La meilleure crêpe du monde est presque invisible, tant la quantité d'ingrédients à base de sucre venant s'ajouter sur sa finesse parfaite est grande.La meilleure crêpe du monde n'est pas accompagnée d'un avertissement pour la santé, car c'est un moment de pure gourmandise qu'il faut savourer tel une escapade, tout comme la balade en vélo qui justifie ce tsunami calorique.La meilleure crêpe du monde a été inventée et ne peut provenir que d'une Bretagne sauvage, côtière et rurale. La maison des pêcheurs, des fermiers et du Blaireau et presque plate comme une poêle... une crêpe.La meilleure crêpe du monde est la sœur sucrée de la galette salée.La meilleure crêpe au monde se fait sur une crêpière ou bilig parfaitement huilée - la simple plaque ronde en fonte où le crêpiste fait de la magie avec le rozell en bois en forme de T qui définit exactement à quel point le résultat final sera fin.La meilleure crêpe du monde est servie dans un vieux restaurant aux murs de pierre, éclairé tel un havre de paix au milieu du Conquet, le village de pêcheurs considéré comme la ville la plus à l'Ouest de la France métropolitaine. La meilleure crêpe du monde est née après une journée à se détruire les jambes dans le labyrinthe à voie double du “ribinoù” - la variante bretonne des pavés du Paris-Roubaix, avec sa surface difficile.La meilleure crêpe du monde est aussi française que les rayures de la marinère qui ornent le maillot Claudette de style classique. Essayez juste de ne pas renverser de sauce au chocolat sur le vôtre. Pour en savoir plus sur la nourriture parfaite pour le cyclisme, lisez notre série des meilleurs plats et spécialités.

Les Fabricants de Vélos à Londres | ISEN Depuis que nous avons installé notre boutique au Spitalfields, nous avons cherché à nous faire de nouveaux amis et à trouver des marques locales qui partagent nos valeurs. Ce que nous avons trouvé, c'est une petite communauté de fabricants de vélo. Chacun propose sa propre offre sur mesure, tout en partageant notre amour pour le cyclisme. Nous sommes allés rencontrer quelques-uns d'entre eux dans leurs ateliers et leur avons posé quelques questions.ISEN s'appuie sur le savoir-faire primé des fabricants de vélos sur mesure britanniques Hartley Cycles et Talbot Frameworks. En leur permettant de combiner des matériaux fabriqués à la main avec des technologies de construction de cadre de pointe, ils peuvent ainsi produire des vélos qui sont à l'avant-garde en terme de géométrie de cadre et finis selon les normes les plus élevées. Voir sur le site | Suivre ISEN sur InstagramQue faisiez-vous avant de commencer à fabriquer des vélos et qu'est-ce qui vous y a conduit ? Caren: J'ai suivi une formation en design 3D, spécialisée dans le travail du métal, et j'ai travaillé comme joaillier ainsi que sculpteur/artiste plasticien. Je travaillais donc sur toutes sortes de projets, des bagues complexes en or et en diamants aux œuvres d'art public à grande échelle en fonte et en bronze qui pouvaient peser jusqu'à 250 kg ! J'étais devenue insatisfaite de ma carrière d'artiste et je ne savais pas vraiment où je voulais aller. Je voulais éviter de prendre une décision et d’abandonner les compétences que j'avais passé des années à déveloper. Je faisais beaucoup de vélo et je suis tombée dans la communauté cycliste, ici, à Londres. C'est ainsi que j'ai réalisé qu'en fabriquant des vélos en acier, je pouvais continuer à utiliser bon nombre des compétences que j'avais déjà. Matt: J'ai toujours travaillé dans l'industrie du vélo, d'abord en tant que mécanicien de vélo, puis comme formateur de mécaniciens de vélo.Quelle est la demande la plus étrange que vous ayez reçue d'un client quant à la conception d'un vélo ? Caren: On m'a déjà demandé de faire un cadre en forme de 'A'. Mais je n'étais pas convaincue de pouvoir faire à la fois un cadre en forme de 'A' qui serait fonctionnel à un niveau souhaité pour mes clients... donc le projet ne s'est pas réalisé ! Matt: Peut-être pas si étrange que cela, mais j'ai développé un marché de niche sur la fabrication de vélos pour les clients avec achondroplasia, qui est une forme de nanisme. Ce sont probablement les vélos les plus difficiles mais aussi les plus gratifiants que j'ai fabriqué. C’est par ce qu'il n'y a pas vraiment de produit adapté sur le marché pour les personnes atteintes d'achondroplasie.Selon vous, quelle sera la prochaine innovation majeure pour les vélos de route et y a-t-il quelque chose que vous aimeriez voir devenir la norme dans l'avenir pour le cyclisme ? Caren: Je pense que nous allons assister à une révolution dans le changement. Ce n'est pas un petit changement comme l'e-shifting, ou même le concept de vitesse en céramique, mais quelqu'un va trouver quelque chose de vraiment différent. Comme par exemple une petite boîte de vitesses qui tiendrai sur un vélo, bien en avance sur une boîte de vitesses à pignon Rolhoff. Minuscule, légère, moins sensible aux éléments. Matt: Espérons que le sans fil sera pris en charge par tous les fabricants car il se prête très bien à la fabrication et structurellement c’est un avantage pour les cadres de vélo.Quelle a été votre sortie préférée en 2018 et quelles sont les courses que vous attendez avec le plus d'impatience et dont vous rêvez le plus cette année ? Caren: Ma sortie préférée de 2018 a été un camping d'anniversaire le long de “North Downs Way”. C'était tout simplement un itinéraire hors route relativement court, mais cela a commencé par devenir une habitude mensuelle de mini aventure hors route tout au long de l'hiver ! Fuir la ville en vélo, même pour 2 jours, c'est comme si j'avais appuyé sur le bouton de réinitialisation du niveau de stress ! Cette année, je participe au rally Torino Nice, qui est un parcours de 700 km de Turin en Italie à Nice en France, et j'ai hâte ! Matt: Nous avons fait notre pèlerinage annuel de Londres à Paris via Dieppe. Un temps radieux, une bière savoureuse, des moules et des frites, le tout en 24 heures. Impossible à battre. Si vous pouviez construire des vélos pour une équipe de cyclisme d'hier ou d'aujourd'hui, sur route ou autre, ce serait quoi ? Caren: Une des équipes du Tour de France pour un premier tour féminin ! Matt: Mapei, ne serait-ce que pour le kit incroyable... et avec un peu de chance, du ciment gratuit.

Les Fabricants de Vélos à Londres | Quirk Cycles Depuis que nous avons installé notre boutique au Spitalfields, nous avons cherché à nous faire de nouveaux amis et à trouver des marques locales qui partagent nos valeurs. Ce que nous avons trouvé, c'est une petite communauté de fabricants de vélo. Chacun propose sa propre offre sur mesure, tout en partageant notre amour pour le cyclisme. Nous sommes allés rencontrer quelques-uns d'entre eux dans leurs ateliers et leur avons posé quelques questions.Inspiré par certaines des épreuves cyclistes d'endurance les plus exigeantes au monde, chaque vélo Quirk est fabriqué et conçu dans un but précis. Qu'il s'agisse de la TCR ou de la 'Silk Road Mountain Race', Quirk travaille en étroite collaboration avec chaque client pour s'assurer de répondre parfaitement à leurs besoins. Visiter le site | Suivre Quirk sur InstagramQue faisiez-vous avant de commencer à fabriquer des vélos et qu'est-ce qui vous y a conduit ? Mon parcours est plutôt varié, mais j'ai d'abord suivi une formation aux Beaux-Arts et j'ai déménagé à Londres pour poursuivre ma formation. Cela m'a finalement conduit à m'engager sur la voie de l'architecture de recherche chez Goldsmiths. Finalement, je n'ai pas continué mes études et j'ai découvert que j'avais besoin de travailler de mes propres mains. La conception de vélos a toujours été une passion grandissante, alors je me suis lancé là-dedans et c'est en cela que je me retrouve à présent.Quelle est la demande la plus étrange que vous ayez reçue d'un client quant à la conception d'un vélo ? Il y en a eu beaucoup au fil des années, mais la plus bizarre a sans doute été celle d'un vélo couché en bambou avec un panier pour chien. J'ai poliment fait remarquer que ce n'était pas vraiment mon domaine d'expertise.Selon vous, quelle sera la prochaine innovation majeure pour les vélos de route et y a-t-il quelque chose que vous aimeriez voir devenir la norme dans l'avenir pour le cyclisme ? En termes de fabrication, je pense que l'impression 3D finira par remplacer les pièces d'usine à mesure que le coût de production diminuera. C'est pourquoi je suis en train de développer mes propres pièces 3D que l'on peut voir sur le vélo que je présente au Café du Cycliste.Quelle a été votre sortie préférée en 2018 et quelles sont les courses que vous attendez avec le plus d'impatience et dont vous rêvez le plus cette année ? Sans aucun doute, la 'Silk Road Mountain Race' a été pour moi un temps fort de 2018, même si la course ne s'est pas déroulée comme prévu. C'est l'essence même de ce genre d'événement à vélo, même si j'ai quand même beaucoup roulé au Kirghizistan. Pour 2019, ce sera GBDURO, une course gravel de 2000km de 'Lands' End' à 'John o' Groats', qui sera amusante et intéressante. Si vous pouviez construire des vélos pour une équipe de cyclisme d'hier ou d'aujourd'hui, sur route ou autre, ce serait quoi ? C'est une bonne question. Au jour d'aujourd'hui, je pense que ce serait génial de faire un vélo pour Lachlan Morton car j'aime son approche du sport et le fait qu'il participe à des courses d'Ultra et de gravel, je suis sûr qu'il apprécierait un vélo de gravel personnalisé !

FURTHER – LES RACINES DU TDF Camille McMillan explique comment la plus grande course du monde a inspiré le concept Further. Henri Desgrange a toujours ses initiales sur le maillot jaune, mais je ne suis pas sûr qu'il aimerait réellement la course actuelle. Je crois qu'il préférerait davantage "The Barkley Marathons" ou à la Transcontinental. Le rêve de Desgrange était la course en autonomie. Il voulait des cyclistes en autosuffisances. Des cyclistes qui trouveraient leurs limites en tant que cycliste et aussi leurs limites humaines. Pour lui, la course parfaite aurait un seul finisher et la course serait gagnée comme un effort héroïque en solo.Les coureurs, cependant, avaient d'autres projets. La bataille entre les coureurs et Desgrange fut légendaire. Les coureurs voulaient se regrouper, rouler ensemble, créer des équipes et faire des affaires. Les codes de conduite entre les compétiteurs ont évolué, les leaders et les échelons ont pris forme. La course moderne a évolué et est née. Desgrange avait tenté de diriger et de faire plier la course à sa vision, mais le pouvoir de l'argent et le 'Professionnalisme' l'ont emporté. Si seulement il avait eu des satellites et des pisteurs. Ne vous méprenez pas, j'ai adoré l'évolution de la course sur route. J'ai adoré l'histoire et les rituels de l'âge d'or des courses de cyclisme. Les brillants tacticiens, les géants du cyclisme qui étaient de veritables athlètes grandioses et maîtres des jeux d’échecs.J'ai vu le monde des courses passer du short en laine au lycra, j'ai vu les grands tours passer de 'Stars and Watercarriers', (Jørgen Leth) aux célébrités d’aujourd’hui. L'ère du big data, des radios et de l'ADN. Les grands tours sont passés des jeux d’échecs aux dames.Tour de France 2019, Etape 15, Limoux > Foix Prat d'Albis. Je n'avais pas vraiment regardé le parcours du Tour. Je savais qu'il arrivait en Ariège, et qu’une arrivée d'étape se déroulait près de chez moi, sur le Prat d'Albis, mais je n'y pensais pas plus que cela.Le TdF passe toujours en Ariège. En fait, si j'ai déménagé ici, c'est à cause du TdF. Je suis venu ici en tant que photographe à moto et j'ai adoré l'endroit même si je n'avais pas regardé le Tour depuis 2012. J'avais mis l'accent sur la vie en montagne et dans les Pyrénées, les courses cyclistes se limitant uniquement à la Transcontinental. Cette nouvelle façon de rouler a su toucher au sein de mon imagination des endroits que le TdF n'avait pas réussi à conquérir. Tout cela a relancé ma passion pour la course cycliste. Je voulais aussi faire une course sur piste. Mon souhait est de créer quelque chose que Desgrange aurait aimé. C'est en partie de cela qu'il s'agit dans Further.Au cours de ces derniers mois, j'ai parcouru différentes routes tout en essayant de tracer un chemin autour de l'Ariège. Un tour de l'Ariège qui décrirait cela, une course qui transmettrait le paysage et le lieu aux cyclistes. Avec Further, il ne s'agit pas non plus de trouver du gravel pour faire une course, ni de faire de la randonnée à bicyclette car nous savons que c'est la tendance. Il s'agit de découvrir ce qu'est l'Ariège.En regardant le parcours de l'étape 15, j'ai immédiatement repéré Montségur et à ma grande surprise, l'étape était très similaire à mon parcours Further. Il y a tout de même une grande différence. Les deux courses vous font grimper Montségur, mais le TdF tourne à droite à Montferrier pour suivre la vallée autour du Massif de Tabe. Alors que Further tourne à gauche à Montferrier afin de grimper au sommet du Mont Fourcat pour poursuivre la montée après le Prat d'Albis. Further va là où les voitures d'assistance de course ne peuvent pas aller. Further n'est supporté. Further, c'est comme une étape du TdF, mais une étape d'il y a 100 ans avec une touche de technologie moderne.

Les Fabricants de Vélos à Londres | Saffron Frameworks Depuis que nous avons installé notre boutique au Spitalfields, nous avons cherché à nous faire de nouveaux amis et à trouver des marques locales qui partagent nos valeurs. Ce que nous avons trouvé, c'est une petite communauté de fabricants de vélo. Chacun propose sa propre offre sur mesure, tout en partageant notre amour pour le cyclisme. Nous sommes allés rencontrer quelques-uns d'entre eux dans leurs ateliers et leur avons posé quelques questions.Saffron Frameworks est un fabricant de vélo avec une passion pour la conception et la création de vélos tout aussi esthétiques que fonctionnels. Chacun de leur vélo est unique - conçu et fabriqué pour vous. Visiter le site | Suivre Saffron sur InstagramQue faisiez-vous avant de commencer à fabriquer des vélos et qu'est-ce qui vous a mené à cela ? J'étais Chef - la fatigue constante m'a fait quitter le monde de la cuisine. Je participais à des courses à l'époque mais ma vie s'est arrêtée à cause de cette fatigue chronique qui s'est installée et de la dépression qui a pris le dessus. J'ai lu une interview de Darren Crisp de 'Crisp Titanium' qui a été le déclencheur qui m'a sorti de la dépression et m'a mené sur la voie pour devenir un fabricant de vélo. L'aventure a commencé en 2009.Quelle est la demande la plus étrange que vous ayez reçue d'un client quant à la conception d'un vélo ? Un cadre de vélo en forme de A.Selon vous, quelle sera la prochaine innovation majeure pour les vélos de route et y a-t-il quelque chose que vous aimeriez voir devenir la norme dans l'avenir pour le cyclisme ? C'est l'impression 3D. Pour les vélos en carbone et en acier.Quelle a été votre sortie préférée en 2018 et quelles sont les courses que vous attendez avec le plus d'impatience et dont vous rêvez le plus cette année ? 2018 ne m'a pas souvent vu sur le vélo principalement car je l'ai passée à me remettre de l'usure du cartilage de mes genoux. En ce moment, je serai heureux de me perdre sur une piste dans les bois.Si vous pouviez construire des vélos pour une équipe de cyclisme d'hier ou d'aujourd'hui, sur route ou autre, ce serait quoi ? Ah, ce serait pour un cycliste actuel, nommé Dan Craven. J'ai tellement d'amour pour cet homme. On lui a conçu un vélo pour participer aux Jeux du Commonwealth !

Les Producteurs de Citrons du Col de la Madone Sept générations de la famille Tosan ont cultivé les citrons sur le versant des montagnes des Alpes-Maritimes qui plongent sur la Méditerranée dans la baie de Menton. Sept générations, c’est du moins ce que savent les propriétaires actuels Sylviane et Jean-Claude car il n'a pas été possible de remonter plus loin. Cela signifie qu'ils cultivaient déjà des citrons lorsqu’ils étaient destinés à des fins médicinales plutôt que gustatives. Les Tosan fournissaient les fruits aux bateaux afin de soigner les marins du scorbut lorsqu'ils arrivaient au vieux port, à quelques kilomètres en dessous de leur terroir.Jean-Claude, patron de 72 ans de cette exploitation de citronniers, a commencé à faire du vélo dès l'adolescence. Comme pour beaucoup, il a commencé à faire du vélo par nécessité – pour se rendre à l'école – puis c'est devenu l’obsession de toute une vie. Il a participé à toutes les courses locales, y compris Les Courses Disparues comme la Boucle de Sospel. Mais lorsqu'on lui demande quel est son parcours de rêve, sa femme répond 'l'autoroute'. Parce qu'il aime la vitesse. La vitesse de déplacement actuelle est beaucoup plus lente sur la parcelle qui se trouve juste en dessous des pentes modérées de la Route de l'Armée des Alpes - alias le Col de la Madone.C'est un terrain en terrasses recouvert d'arbres parsemés d'éclats de zestes de jaune, qui contrastent avec le vert presque toujours présent, mais qui vient percer le paysage d’une couleur plus intense chaque année vers Février. Juste à temps pour la Fête du Citron à Menton qui attire un flux de touristes à chaque fois plus conséquent. Présentations faites, les citrons sont coupés et consommés tels quels, écorces comprises. “Il est très important pour nous de maintenir le savoir-faire de Menton et que la culture du citron ne se perde pas. Il est tellement bon ! Ici on le mange entier avec la peau, comme ça, juste coupé au couteau!”Deux niveaux plus bas, sous la maison principale, se trouve la maison où vivaient les parents de Jean-Claude. Elle est restée telle qu’ils l'ont laissé, totalement intacte. Garder cette deuxième maison sur le terrain coûte un peu cher en terme de taxes, mais lorsqu’il a besoin d'un peu d’énergie, Jean-Claude va s'asseoir dans le salon et, comme le dit Sylviane, il revient tel un nouvel homme. Les impôts en valent la peine. Dans le hangar à outils attaché à cette maison se trouve son dernier vélo de compétition - un Colnago des années 90 au complet avec tige ITM à angle négatif et groupe Campagnolo Athena. Il l'a acheté à Monaco où il vivait avant le décès de ses parents et le déménagement inévitable pour l’exploitation familiale.Sous ce hangar à outils se trouve le jardin d'Éden... non... de Menton. Nous sommes venus pour en savoir plus sur les citrons. Nous avons trouvé oranges, clémentines, pamplemousses, bananes, thym, olives, kumquats.... La liste se poursuit et Sylviane s'étendra avec passion sur chaque fruit, si vous en avez le temps. Tout cela est possible grâce au microclimat de la baie de Menton. Les Alpes créent derrière elle un écran qui empêche l'air froid de la montagne de passer, généralement emprisonné dans la vallée de Sospel. Orientée plein Sud, l’exploitation bénéficie de la douceur du soleil.Mais cela n'a pas toujours été le cas. Les citrons dépendent des éléments de la nature : le terroir - le sol sec et rocheux - et la météo; mais bien sûr il y a aussi l'influence humaine. Dans les années 1960, il y a eu un virus qui a presque asséché tout les territoires de citronniers de la région. La famille Tosan comptait environ 200 arbres. Ils estiment que seulement six d'entre eux ont survécu. Des échantillons ont été prélevés et replantés sur des arbres restants qui ressemblaient apparemment à « la mère Theresa ».La terre du citron, avec l'aide d'une petite âme, a permise de tout faire renaître. Et le soleil qui brillait et la brise chaude de la Méditerranée qui soufflait, venait nourrir les fruits. Le citron représente un concentré de soleil. Du moins pour nous. C'est séduisant et incontournable, un peu à l’image de Jean-Claude et Sylviane. Ils croquent la vie à pleine dents, partageant ces archives de connaissances et d'expériences qui n'ont pas été écrites dans des livres mais plutôt vécues sur ces terrasses.Jean-Claude est comme tout cycliste lorsqu’on l’interroge sur sa vie à vélo. “J'ai monté à 30kmh !,” alors que la Madone n'est même pas sa montée préférée. Il préfère le Col voisin de Castillon qui rejoint Menton à Sospel. Si vous venez grimper cette ascension, essayez vous à une telle vitesse sur votre poids plume en carbone à 22 vitesses. C'est difficile, voire impossible sur plus d'une minute.La vie à la citronneraie peut aussi être difficile. Les Tosan n'ont pas fait une bonne récolte l'année dernière. Ils continuent à produire dans le cadre de la réglementation bio française qui est très stricte. Le sol et les arbres sont contrôlés chaque année par les autorités. Pour plus de rentabilité, il faudrait une intensité et une méthode qui ne correspondraient ni à l'histoire de la famille, ni à l'esprit de famille. Ce n'est plus durable, la production est donc uniquement naturelle et les récoltes sont vendus sur le marché de Menton.Jean-Claude et Sylviane le font par respect pour leurs parents et leurs grands-parents et comme une leçon pour les générations à suivre. Ils savent que dans le monde moderne, ce mode de vie est dominé par d'autres forces. Ils s'adaptent et continuent. Tout comme Jean-Claude mettant son vélo dans le petit van et descendant sur la Côte pour continuer de rouler. Les citronniers de Menton continueront à produire les meilleurs citrons de la région tant que leur métier artisanal traditionnel le leur permettra.“Les gens achètent des terres pour se faire de l'argent en les revendant, nous, nous les gardons comme patrimoine pour préserver nos racines. Si nous perdons nos racines nous perdons tout.”

L'Ariège : Plus Loin dans les Pyrénées C'est un département de France qui a la réputation d'être sauvage. Camille McMillan plonge au plus profond des trésors qu’offrent ce paysage que les cyclistes vont parcourir lors de la première édition de la Further Race.Ariège - du latin AURIGER : qui contient, qui transporte l'or. L'or était recueilli dans les ruisseaux qui se jettent dans l'Ariège. La laine de moutons était placée sous l'eau et retenue par des rochers. L'or se prenait alors dans la laine, créant une toison dorée. Une autre façon de ramasser l'or était de devenir 'amis' avec les nymphes aquatiques qui vivaient dans la rivière Saurat au sein d’un village nomé Bédeilhac. Si nous n’étions pas honnêtes envers les nymphes de Bédeilhac, l'or se transformerait en pierre sans valeur. L'Ariège regorge de mythes et de vérités comme partout ailleurs, mais l'Ariège est particulièrement riche dans les deux cas. Au-dessus du village de Bédeilhac, se trouve sur le côté la Grotte de Bédeilhac, vieille de 20 000 ans. Des empreintes préhistoriques peintes à la main et des œuvres d'art existent encore au fond de celle-ci. À l'entrée de la grotte, il n'y a pas de peintures rupestres et c'est ici que le village de Bédeilhac organise sa fête d'été. Ces fêtes de village ont lieu chaque année dans tous les villages de France, ce qui n'est pas inhabituel. Ce qui est plus surprenant c’est que celles-ci aient lieu là où des hommes des cavernes ont probablement dansé 20.000 ans avant eux. Le sol de l'entrée de la grotte est particulièrement propice à la danse grâce à une large surface en béton.Lors de la Seconde Guerre mondiale, les forces d'occupation nazies ont creusé à l'entrée de la grotte et y ont enduit de béton les 100 premiers mètres. Ils se sont mis au travail dans ce bunker naturel construisant des avions. Ils s'envolaient depuis la Grotte pour partir en guerre. Je ne sais pas comment cette période temporel de l'histoire humaine peut exister sous un seul rocher. C'est quelque chose que je trouve extraordinaire.En vous tenant à l'entrée de la grotte, en regardant à travers le village vous pouvez apercevoir 'Le Calamès'. Ce rocher est un haut lieu de l'escalade de part son mur d'enceinte avec la petite ruine de la tour Cathare en son sommet. À l'époque où cette région était un royaume Cathare, on disait qu'un pont de cristal existait reliant un sommet à un autre, là où se trouve encore une autre ruine, La Tour de Montorgueil. Ce pont de cristal aurait été une arche de la vallée de la Saurat, avec le Col de Port à sa tête. Un autre mythe de la région est le trésor Cathare. Il est enterré à proximité. Apparemment, six hommes se seraient échappés du siège du château de Montségur avec le Saint Graal pour le cacher quelque part dans l'Ariège (probablement enveloppé dans une toison d'or). Pendant que les nazis construisaient leurs avions, une autre division des SS ont été à la recherche du Saint Graal. En tant que directeur de course, je devrais peut-être m'habiller comme Indiana Jones.La vérité sur ces ruines de Bedhiac, c'est qu'elles étaient les châteaux des comtes de Foix. Ils ont vraisemblablement été construits à la fin du 12ème siècle ou au début du 13ème, à la fin de l'ère dite Cathare. Ils sont maintenant tombés en ruines et font partie du paysage. Oui, il y a bien de l'art rupestre dans les Grottes, et la région était un creuset pour l'homme moderne. Oui, il y a un avion à l'intérieur de la grotte où un Français y a fait atterrir son avion en 1972 et n'a pas pu le faire sortir. Ce qui est bien réel, et connu de l'Ariège, c'est qu'elle a été au cœur de la Révolution industrielle de la France. Les hauts fourneaux étaient refroidis par l'Ariège à Tarascon et les Grandes Forges étaient alimentées par l'eau de l'Ariège. Foix, la capitale de l'Ariège a prospéré de l'exploitation minière, des métaux et de la pierre. Dans les montagnes, l'agriculture restait simple, à l'ancienne, avec des terrasses en haut des montagnes créant des pâturages pour le bétail. La population s'est effondrée après la grande guerre, la plupart des jeunes hommes ayant été tués et l'industrie minière et industrielle ayant décliné. L'Ariège est pratiquement retournée à l'état sauvage pendant la majeure partie du 20ème siècle.L'or coule peut-être encore dans l'Ariège, ou peut-être plus, mais il y a bien un or invisible. C'est l'électricité que EDF produit à partir de l'énergie des rivières. Il y a aussi l'or des idées. Depuis des générations, les gens viennent ici pour se perdre, pour se retrouver, pour se créer un nouveau soi. Cet or, c'est l'or des idées romantiques qui ont été fertiles pendant des siècles.

Tour de Cannes : Une Première Avant la Première "Certaines stars et réalisateurs viennent au Festival de Cannes en bateau, d'autres en jet privé. Michael Angelo Covino et Kyle Marvin sont plus ou moins arrivés à Cannes à vélo." - The Washington Post -On pourrait penser que Mike Covino et Kyle Marvin ont écrit The Climb comme un prétexte bien élaborée pour acheter de beaux vélos Speedvagen et la moitié de la collection Café du Cycliste avant de 'sauter le pas' et parcourir les routes de la Côte d'Azur. Réaliser un film qui a finalement remporté le Coup de Coeur dans la catégorie Un Certain Regard a tout simplement fini par être un joli accessoire.Après que le directeur du festival, Thierry Frémaux, ait utilisé The Climb comme une occasion pour parler longuement du cyclisme dans la région et du 50ème anniversaire de la victoire d'Eddy Merckx lors de l'annonce officielle de la sélection, il a été convenu que l'édition inaugurale du Tour de Cannes devait avoir lieu. Tout le monde parle de cyclisme dans les films, mais qu'en est-il des films (ou de leurs réalisateurs) en terme de cyclisme ?Avec des agendas chargés en réunions, interviews de presse et open bars, le premier parcours est resté en bordure de mer, loin des pentes de l'arrière-pays. La meilleure façon d'échapper au tumulte du Festival est de se diriger vers l'Ouest le long de la côte jusqu'à l'Esterel, ou la Corniche d'Or bien connu localement.Pour l'équipe de production de The Climb, ce fut une pause bien venue dans la frénésie du festival et l'occasion de rencontrer des cyclistes locaux, comme la famille Icard - le père Michel, le fils Florent et le frère/oncle Marc qui ont un héritage local au sein de la scène du cyclisme régionale pas comme les autres. Le français rencontre l'anglais dans le plaisir du vélo sur la Côte d’Azur. Les gestes de mains et les faux sprints parviennent à franchir la barrière de la langue.À chaque aller-retour sont point de retour. Agay est le choix parfait car (1) il y a un rond-point et (2) à côté de ce rond-point se trouve un café servant la meilleure tarte aux pommes - ou si vous êtes un cinéaste américain – apple pie. Mike et Kyle se mettent à répondre à quelques questions sur le film, pourquoi le cyclisme en thème du film et pourquoi avoir choisi le Col de Vence comme lieu pour la première scène (dont certaines critiques bien drôles). Ils songent aussi à la possibilité de continuer la sortie en vélo plutôt que de revenir en arrière pour leur première réunion de la journée.Au retour, le peloton du Tour de Cannes croise l’une des sorties de milieu de semaine des plus anciens coureurs cyclistes du pays, dont l'un d'entre eux participe aux championnats du monde. 'Si tu peux le battre en haut de la côte, le film gagnera un prix.' Cela étant dit, Mike n'était déjà plus là. Le réalisateur américain (en dépit de la 'fatigue du festival') se mit à courser un cycliste azuréen d'une cinquantaine d'années. Disons le simplement... Le résultat fut bon pour les deux.Pour en revenir à la Croisette, le casting a été appelé pour une photo devant le tapis rouge du Palais des Festival où le film a été projeté le lendemain. Après quoi, il a mis le feu au monde de la critique en ligne, pour ensuite.... remporter le prix Coup de Coeur dans la catégorie Un Certain Regard. Quelques heures plus tôt, il avait été décidé que même si Mike et Kyle n’avaient pas un autre film prévu dans la Sélection Officielle de l'année prochaine, ils seraient toujours là pour une deuxième édition du Tour de Cannes l'année prochaine.

La dernière échappée #11 Imaginez un instant qu'il n'y en aurait plus qu'une, une seule sortie. Un seul jour, un dernier chapitre, un dernier tour. De tous les kilomètres parcourus et de toutes les routes montées, qu'est-ce qui vous ramènerait à en faire l'expérience, une toute dernière fois ?L’ISLANDE EN BOUCLE Adam K Master // Acteur Commercial, Mannequin et Cycliste // @adamkmaster Ma 'dernière' échappée serait une sortie que j'ai déjà faite. Ce serait une balade dans laquelle je roulerais pour les autres. Elle aurait un but autre que le mien. J'ai de la chance d'avoir eu beaucoup d'expériences, mais rien ne vaut un beau paysage associé au fait de donner un coup de main à ceux qui en ont besoin.En 2015, j'ai fait le tour de l'Islande à vélo, réparant et améliorant tous les vélos d'enfants sur lesquels je pouvais mettre la main. J'avais du temps libre en Octobre 2015 pour faire le voyage que je voulais et bien sûr je pensais vélo. Après y avoir réfléchi, j'ai réalisé que se serait encore un autre voyage égoïste pour gagner en expérience. Je voulais faire un voyage dans lequel je pourrais profiter des sorties à vélo tout en ayant un but. Avec l'aide d'amis et d'étrangers qui ont financé cette idée de parcourir le tour de l'Islande (pas seulement le “Ring Road”, mais aussi certaines des plus grandes péninsules, ouch) tout en réparant des vélos pour enfants. Salomon Anaya et moi avons tiré près de 40kg chacun de poids supplémentaire sur nos vélos cyclocross... Et attention, je ne pèse que 55kg.Nous avions avec nous des centaines de chambres à air, d’outils, du lubrifiant, des câbles, des boîtiers et des petites pièces. Avec peu d'équipement personnel supplémentaire, à part du matériel de camping, nous nous sommes d'abord rendus en Islande, dans des conditions froides, grises, pluvieuses, nuageuses, sans soleil et boueuses, avec le sourire sur le visage. Donc, pour ma dernière échappée, j'aimerais faire une autre sortie dans laquelle je peux rouler librement. Je m'arrêterais et j'aiderais n’importe qui avec un vélo qui aurait besoin d'aide pour le réparer. Je me souviens que dans certains pays, le vélo est un outil trés important de la vie de tous les jours alors qu’il n'est qu'une sorte de jouet pour certains d'entre nous.Prenez ce que vous possédez comme 'Trait de caractère' et rendez-le à l'humanité sans plus attendre. Faites-le de bon cœur dans l'espoir d'inspirer les autres à partager les leurs. Je me demande si l'un de ces enfants islandais interrogerait le sombre petit homme asiatique, à vélo sous la pluie battante, qui offre la reparation de vélos cassés sans rien attendre en retour.Il y a une aventure sans fin dans l'humanité, mais combien d'entre nous ont une aventure à partager pour aider l'humanité ? -Adam K MastersRENDEZ-VOUS À MAJORQUE Ben Sumner // Passionné ex pro, toujours sur les KOM's // @bensumner1 S'il ne me restait plus qu'une seule échappée, il me faudrait beaucoup l'adrénaline. Il n'y aura malheureusement pas de toile de fond ou de beaux lacs ! A l'époque où je faisais des courses, je prenais souvent un aller simple pour Palma de Majorque avec l'intention de faire autant de kilomètres que possible jusqu'à ce que je craque totalement. Il était bien connu de tous les cyclistes que si vous vouliez faire une bonne balade, il suffisait de vous rendre à la plage vers 10 heures du matin pour y rester jusqu'à apercevoir une succession de jambes fines se rassembler à l'extérieur du café habituel.... une quarantaine de cyclistes du monde entier partiraient à l’assaut des routes. Les journées commençeraient par plusieurs ascensions constantes jusqu'à la descente finale de la journée. C'est à ce moment là que les choses deviendraient plus tendres ! Les ruelles de Majorque seraient l'endroit où se déroule les vraies sorties sur le retour vers votre lieu de résidence. Partez pour près de 35km le long des routes pas plus larges qu'une Fiat 500, aligné derrière Helmut, Hermann & Jürgen que vous venez de rencontrer il y a seulement quelques heures et dont votre vie est à present entre leurs mains !Le temps que vous puissiez sentir l'odeur de la mer que les cyclistes bombarderaient à gauche, à droite et au centre ! Ces pistes n'ont fait aucun prisonnier et c'est chacun pour soi ! Bien qu'il n'y aura pas de cérémonie, l'objectif de remporter le sprint de la ville de Palma parait essentiel. Une fois la bataille finie, nous nous rendrions dans la vieille ville de Palma pour un café et un gâteau bien mérités avant de récupérer pour tout recommencer. Cela semble être une journée amusante pour ma dernière echappée dont les bons moments sont faciles à imaginer depuis le confort de mon appartement !

La dernière échappée #10 Imaginez un instant qu'il n'y en aurait plus qu'une, une seule sortie. Un seul jour, un dernier chapitre, un dernier tour. De tous les kilomètres parcourus et de toutes les routes montées, qu'est-ce qui vous ramènerait à en faire l'expérience, une toute dernière fois ? DE L'AUBE AU CRÉPUSCULE SUR LE GRAVIER Simon Taulelle // Directeur Artistique, Motion Designer & Gravel Grinder // @sims_teuteul Une dernière sortie doit être festive mais surtout bien organisée pour en profiter au maximum ! J'ai donc des exigences à ce sujet :1. Elle aura lieu de l'aube au crépuscule, bien sûr2. Elle ne se fera pas seul mais avec des amis3. Elle sera parcouru sur des routes de gravier.4. Le plaisir ne manquera pas, mais l’organisation sera nécessaire pour le maximiser.L’EMPLOI DU TEMPS08h00 : Réveil avec une belle vue après un bivouac improvisé la veille.08h10 : Café avec cette vue.08h30 : Plier le camp (même pour une dernière échappée, il ne faut pas être pressé...). Ça fait partie du processus.10h30 : Premiers coups de pédale sur une petite route de montagne.11h00 : Boulangerie et deuxième pause café dans le premier village que vous traversez parce que.... pourquoi pas ! 11h30 : Piste de gravier de première classe.12h15 : Piste simple parfaite vers un petit village.13h00 : Brancher les centaines d'appareils qui ont besoin d'être rechargés. Ça fait partie du système.13h05 : Orgie gastronomique.14h00 : Digestion pendant l'ascension d'un petit col de montagne.15h30 : Suivre un chemin de gravier le long de la crête, puis longer le bord d'un lac.16h30 : Nager dans le lac.17h40 : Capturer l'instant présent avec des photos. Ça fait partie du processus.17h45 : Passer en mode NASA en descente.18h00 : Parcourir les 15 derniers kilomètres sur la route plate comme une équipe de TT et trouver un bar.19h00 : Trouver un restaurant.19h10 : Orgie gastronomique numéro deux.21h00 : Trouver un autre bar.22h10 : Monter les tentes.22h30 : Partager des histoires sur cette journée autour du feu de camp.23h59 : Phase de récupération. Avec l'expérience, j'imagine que rien de ce qui est écrit ci-dessus ne se passera probablement comme prévu, mais comme je le disais : 'L'important, c'est la substance”AU BORD DE MERMatthieu Lifschitz // Illustrateur, Graphic Designer & Randonneur Extraordinaire // @manivelle.ccJe roule jour et nuit, été comme hiver, seul ou en groupe. Parfois, je fait des 'courses' (quelle que soit la définition de ce mot de nos jours), mais la plupart du temps, je n'en parle pas. Je vais loin, je traverse les frontières, je prends des photos et je m'amuse. Je suis un randonneur. Alors oui, s'il ne restait qu'une seule échappée ? L'ultime. Je pense à la nuit... La tentation est forte de choisir de remonter le Col de la Bonette ou le Mont Ventoux de nuit. Se retrouver entre amis avec ce sentiment d'escalader ces montagnes aussi discrètement qu'un loup et d'être récompensé par la vue du jour se lever sous nos yeux. Mais il me manquerait une emotion particulière - ou une saveur - autre chose qui me parle quand vous me dites que ce sera ma dernière sortie. Alors ce soir, je prends la route tout seul, depuis chez moi à Marseille. Il est 19h, c'est le début de l'été et le soleil brille. Il me reste encore quelques heures avant le crépuscule et je quitte la ville par le Col de la Gineste en direction de Cassis et de la route côtière qui me mène à l'Est vers Nice, 250km plus loin La lumière tombe rapidement, les repères s'étirent, les courbes se déforment et les changements d'élévation semblent flous. Les routes côtières généralement surpeuplées deviennent fluides et, à de nombreux endroits, désertes.Les villes étincelantes sont des points de contrôle avec leur part de féérie. Certaines brillent de couleurs artificielles, d'autres affichent leurs propres traditions. La nuit a ses rituels et ses divertissements, parfois ivres.Traverser des zones urbaines par l'intérieur et par l'extérieur des zones industrielles et des routes secondaires, c'est comme rencontrer une autre population. J'aime observer comme nous devenons un peuple different la nuit.Rire sur des dodgems de foire ; un regard furtif et stupéfait d'un passant en pyjama promenant son chien ; la posture fière et macho d'un groupe d'hommes sur une terrasse de café ; un clin d'œil approbateur d'un cycliste de la ville. C'est une balade froide et mystérieuse à 3 heures du matin. Rouler à travers la nuit avec des lumières et du matériel réfléchissant fait de vous une sorte de curiosité passagère. Aperçu et sitôt reparti en un instant. Incongru.Le jour approche sur la route de la côte d'or qui longe le Parc National de l'Esterel. La nature continue ses prouesses au lever du soleil qui réveille la Riviera. Nice se dévoile, les décorations du monde sont de nouveau en place et la lumière me rend à nouveau invisible et je me fond dans la normalité du jour.Il est 8h00 du matin. Encore un café, s'il vous plaît.