Il réitéra l’exploit trois ans plus tard, durant le Tour de France (qui a escaladé Braus 27 fois, la dernière fois en 1961). Il s’échappa encore dans le col et remporta l’étape à Cannes, devant une foule en délire et pour l’anecdote, un de ses supporters, suspectant qu‘un individu essayait de le gêner, le frappa au visage et le mit KO. Il se trouva que cet homme était en fait Jacques Goddet, l’assistant du directeur du Tour de France!

Depuis tout temps, les cyclistes se sont arrêtés pour s’émerveiller de la vue, ou du moins depuis la construction des célèbres virages du col au début du 20e siècle. Cette montée parle à tous ceux qui ont déjà bourlingué sur une route pour y admirer la vue, conducteurs autos ou cyclistes.

Prenez votre temps lors de l’ascension du col pour admirer les plantations d‘oliviers et peut-être voir les vestiges de l’ancienne Route Royale, la route du sel qui reliait Nice au Piémont et les duc de Savoie à Turin.

Pendant très longtemps, une auberge était présente au sommet du col ainsi que des baraquements militaires pendant les guerres révolutionnaires en France au 18e siècle, quand la frontière avec l’Italie était bien plus proche et la zone sous menace permanente. Durant la Seconde Guerre Mondiale, c’était paisible au sommet, avec un hôpital qui s’occupait des hommes blessés.

En octobre 1988, une foule de 400 personnes s’était rassemblée pour attendre le passage au sommet du col de Jean Vietto, un jeune homme roulant sur un vélo de marque Vietto.