Sainte Victoire Super Camper
Manivelle.cc & @sims_teuteul rentrent chez eux après une saison passée à avoir traversé l'Europe, réparé des caméras sur les vélos du Tour de France et flâné à vélo en règle générale. Nnaturellement ils ont à présent décidé de : trouver une autre forme d'aventure.
L'été fut riche. D'un Born to Ride à une Transcontinental Race en passant par tous les entrainements nécessaires, les kilomètres ont défilés aussi vite que les forêts, les montagnes, les frontières et toutes les douceurs qui jalonnent ces parcours.
Un bar accueillant, une boulangerie, une place de village, une crête au milieu des massifs. S'il fut parfois possible de gouter à ces plaisirs c'était presque toujours sous condition de ne pas trop trainer.
Il était temps de s'y arrêter, de reprendre le fil d'une forme courte d'aventure où ne pas compter les minutes, regarder le soleil se coucher et prendre le temps de le voir se lever constitue le point clef.
Midi, gare de la Blancarde, Marseille. L'équipe se rejoint. Lucie, Simon et Matthieu.
Le tracé est déjà défini : moitié petites routes, moitié chemins forestiers.
Nous visons le début de la ligne de crête de la Montagne Sainte Victoire, en espérant y trouver un emplacement nous permettant un panorama à 360° de la crête du Lubéron à celle du Garlaban.
Nous décidons d'au moins franchir le premier massif avant notre premier bar. Le loisir oui, mais méritons le, au moins le strict minimum pour avoir bonne conscience. Une ascension, une pause. Quelques virages, une barre céréale. Trois cailloux, un débriefing. Un village, un bar. Le rythme s'apparente à peu près à ceci, jalonné de vues géantes, de soleil, d'un lac de retenue, puis de deux ânes qui nous suivront jusqu'à la zone de bivouac pour y rester non loin de nous la nuit.
Enfin nous suivre. Ok, c'est nous qui étions chez eux.
Une fois le bivouac installé il n'y a plus qu'à se laisser couler, manger, boire, observer et écouter ce qui nous entoure. Quelques incantations divinatoires sous cette pleine lune naissante et c’est aussi le moment de se raconter des histoires, chacun ressortant quelques anecdotes de ses dernières péripéties entre deux gorgées de bières. Ou de tisane fraichement cueillie.
Les ânes sont toujours là et je me demande si c'est pour nous surveiller ou s'il complote une vengeance après avoir compris que nous mangions du saucisson corse que Lucie venait tout juste de ramener de l'île.
Information prise, ce n'est pas du saucisson d'âne, on l'a échappé belle.
La suite ? C'est comme la veille, entamer un retour en douceur sur les petites routes ou coupant les massifs par les DFCI, entre cafés et wheelings jusqu'à la bière d'arrivée à midi. Retourner satisfait de ce format à la vie de tous les jours, se promettant de rééditer ce schéma prochainement et régulièrement pour mieux profiter de ce qui nous entoure.
Photos : Manivelle.cc