Cynthia Carson.

"Les coureurs heureux roulent plus vite !"

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Rencontrez Cynthia Carson, une cycliste d’ultra-endurance originaire d’Arlington, en Virginie, qui vit actuellement à Gérone, en Espagne. Elle est notre première nouvelle athlète Café du Cycliste pour 2025…

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Que représente le cyclisme pour vous?

Le cyclisme répond à mon besoin d'explorer et de découvrir le monde. Qu’il s’agisse d’un simple tour de quartier ou d’une aventure de plusieurs milliers de kilomètres à travers un pays ou un continent, il m’apporte un sentiment de liberté, un lien avec une communauté et une véritable passion. C’est aussi sur mon vélo que mes pensées sont les plus claires!

Quelle a été l’étincelle qui a fait naître votre passion pour le cyclisme?

Vers la fin de mes études universitaires, j'ai commencé la course sur route. C’est ainsi que j’ai découvert le vélo comme un véritable moyen d’exploration et de liberté. Je me souviens avoir gravi l’une des plus grandes montagnes de la région, Reddish Knob – 10,73 kilomètres et 762 mètres de dénivelé, un défi de taille pour la débutante que j’étais. Ce jour-là, j’ai compris que le vélo ferait toujours partie de ma vie!

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Pourquoi le gravel?

J’aime rouler sur des chemins moins empruntés. Rien ne vaut la sensation de dévaler une descente gravel après l’effort de l’ascension. Le gravel, c’est un terrain de jeu infini! S’évader en pleine nature est la meilleure thérapie, cela me permet d’être pleinement dans l’instant présent.

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Quel a été votre plus grand défi et votre plus belle réussite en cyclisme jusqu’à présent?

Au fil des années de compétition et de pratique, je suis fière d’avoir appris à prendre soin de ma santé. Un coureur heureux est un coureur plus rapide! Mais cet engagement s’accompagne de son plus grand défi: continuer à faire les bons choix pour mon corps et mon esprit. Renoncer à une course en raison d’une blessure est une décision difficile, mais sur le long terme, c’est ce qui me permet de préserver ma longévité dans ce sport et dans la vie.

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Quels types de courses vous font vibrer?

J’ai envie de tout explorer, de tout rouler! Je suis toujours partante pour prendre le départ d’une course gravel rapide et intense, mais j’aime aussi me laisser porter par le défi d’une course ultra sur de longues distances à travers les montagnes.

Pourquoi avez-vous choisi Café du Cycliste comme partenaire?

C’était une évidence, leur devise incarne parfaitement ma façon de vivre: Forever Outside! J’ai toujours été fan du style unique de Café du Cycliste. Le soutien qu’ils ont apporté aux femmes au fil des années a été exceptionnel, et je suis fière de m’associer à une marque qui investit dans la progression des femmes dans le monde de l'outdoor.

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Comment vous préparez-vous pour une course gravel?

Les courses ultra demandent une préparation rigoureuse, de l’entraînement à la gestion du matériel. Ma préparation inclut:
– Un coaching sur et en dehors du vélo avec l'Orange Seal Academy
– Une visualisation complète de la course: anticipation des moments forts, des coups de fatigue, des éventuels problèmes mécaniques, etc.
– Avant l’événement, je teste tout mon équipement: éclairage, vélo, nutrition.
– J’étudie en détail le parcours et les points de ravitaillement.

Êtes-vous plutôt un explorateur solitaire, ou l'aspect communautaire du cyclisme vous importe-t-il?

J’aime penser que je suis à la fois une exploratrice solitaire et quelqu’un de profondément attaché à la communauté cycliste. L’ultra cyclisme me permet de me recentrer sur moi-même et d’explorer mes limites, tandis que l’organisation de mon événement Gravista rassemble une grande communauté autour du vélo. Le cyclisme et l’aventure en plein air ont toujours été les meilleurs moyens pour moi de créer des liens forts avec les autres. D’ailleurs, c’est lors d’une course gravel en Europe que j’ai rencontré mon partenaire, Steven!

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Qu’attendez-vous le plus en 2025 ?

Je suis actuellement en Colombie pour la Transcordilleras, une course par étapes de plus de 1 000 kilomètres en huit jours dans la région de Bogota. Ensuite, je prendrai le départ de la Traka 560, avec l’objectif de décrocher la victoire, avant de retourner aux États-Unis pour endosser mon rôle de directrice de course sur la Gravista, une course gravel dans les montagnes de Virginie, prévue le 10 mai. Après cela, direction la Pennsylvanie avec Steven et un bon ami pour une aventure à vélo de 700 kilomètres sur la route Endless Mountains. En juin, place à l’Ultra des Chèvres, un défi de 730 kilomètres à travers le nord du Portugal. Et pour clôturer la saison en beauté, je prendrai le départ de la Transcontinentale, une course à travers l’Europe reliant Saint-Jacques-de-Compostelle à Constanta, en Roumanie. Mais au-delà des objectifs de course, mon plus grand défi sera simplement de rouler le plus possible, que ce soit pour un petit tour jusqu’au café ou une traversée de l’Europe!

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